Conformément à l'article 226-1 et suivants du Code Pénal, et sur la demande expresse de Francis Rozange, aucun de ses propos privés ne sont divulgués sur cette page, au risque de déranger son auteur et de remettre en cause son intégrité. Francis Rozange a tenté à de multiples reprises d'interdire cette page Web, sans jamais y parvenir : son recours à ce sujet devant le Tribunal Correctionnel de Nanterre en janvier 2003  n'a jamais abouti face à la véracité des éléments publiés sur cette page web.

 

A télécharger : la plaidoirie qui a eu raison des arguments de Francis Rozange en audience publique.

(Francis Rozange était défendu par un avocat - Imré Antal était soutenu par ses propres arguments)

Les 254 pages de pièces complémentaires au dossier vous seront envoyées sur CD sur simple demande, elles sont notamment composées des innombrables interventions conflictuelles de Francis Rozange sur les forums.


Au moment des faits relatés sur ce site, Francis Rozange était au chômage, en fin de droits, et il n'avait jamais signé de son nom dans la presse écrite ; le magazine PcJeux lui offrait pour la première fois sa chance. Imré Antal était alors son rédacteur en chef.


 

Faites-vous votre propre opinion

sur les méthodes peu orthodoxes

de Francis Rozange, un internaute

en quête de notoriété :

 

Téléchargement des correspondances publiques de Francis Rozange :

En transmettant ses correspondances à la liste de diffusion publique du Virus Informatique,

Francis Rozange a accepté les conditions d'utilisation qui stipulent une mise dans le domaine public de ses propos.

 

 

Correspondance privée de Francis Rozange adressée au rédacteur en chef de PC Jeux :

 

Francis Rozange utilise le chantage pour tenter de parvenir à ses fins

(21 juillet 1997)

(En conformité avec l'article 226-1 du Code Pénal relatif au respect de la vie privée, et dans la mesure où je n'ai pas pris la peine de porter plainte pour chantage, intimidation et harcèlement moral, ce mail n'est pas consultable librement. Cliquez ici pour en recevoir une copie privée par e-mail)

 

 

Téléchargement des versions successives (brut de forme) du test polémique de Dugeon Keeper, par Francis Rozange :

Ces articles n'ont été ni retouchés, ni corrigés, ni déformés, ni sectionnés

 

Test DK du 30/05/97

noté par l'auteur :

36 %

Même test DK du 03/06/97

noté par l'auteur :

70 %

Même test DK du 03/06/97

noté par l'auteur :

81 %

Même test DK du 05/06/97

note harmonisée par le conseil de rédaction de PC Jeux en comparaison des autres logiciels du mois :

88 %

 


 

 

Affaire Rozange / PCJeux :

Mais que cache tant de haine ?

 

Le Virus Informatique n°17 a relaté l’issue du procès qui a opposé un pigiste à la société éditrice de PCJeux, dont j’étais à l’époque rédacteur en chef. Sa collaboration écourtée, Francis Rozange se disait injustement victime de la pression des éditeurs de logiciels et réclamait un dédommagement en réparation du préjudice causé. Je profite de l’occasion pour apporter enfin, en toute indépendance, un avis sur la question.

Par Imré Antal.

La pression de certains éditeurs de jeux vidéo est une triste réalité contre laquelle la plupart des rédactions luttent chaque jour pour proposer à leurs lecteurs une information intransigeante. Ce sont souvent les responsables commerciaux zélés, de ces mêmes organismes de presse, qui cèdent au chantage de leurs annonceurs et transmettent la pression commerciale sur les rédactions. Le Virus Informatique, en modérant les accusations de Francis Rozange à l’encontre du rédacteur en chef de PC Jeux a fait preuve de bon sens : les véritables victimes de ce système ne sont pas nécessairement celles qui se mettent en spectacle pour assurer leur publicité... Le vrai combat des rédactions se fait dans le silence, la douleur, le stress et l’anonymat. Evoquant son procès à l’encontre de la société éditrice de PCJeux, Francis Rozange écrivait le 3 juillet 1997, dans la liste Internet de diffusion publique du Virus Informatique : « Je vais devenir un journaliste multimédia célèbre […] ». Le refus des éditeurs de lui transmettre gratuitement des jeux, a, selon moi, nourri son animosité et ses velléités de célébrité. Grâce à PC Jeux, il allait bientôt parvenir à ses fins ?

Avant même d’avoir écrit la moindre ligne pour ce magazine, Francis Rozange souhaite couvrir ses excès de langage. Dès notre première rencontre, il convie pour ce faire une équipe de télévision chargée d’immortaliser les termes de sa collaboration. Quoi qu’il entreprenne, il sera dorénavant déchargé de toute responsabilité puisque Imré Antal s’en porte garant : « Francis a toute liberté sur ses articles… ». Le réalisateur de l’émission Net Plus Ultra reconnaîtra plus tard, au cours d'une conversation téléphonique privée, qu’il a coupé la suite des déclarations au montage : « …tant que la critique est justifiée ! » avais-je ajouté avec force.

Une confiance bien mal récompensée

Francis Rozange rend ses premiers articles un mois plus tard. La déception ne tarde pas à se faire sentir : le style incisif de l’auteur, tant apprécié sur son site Internet lafactory.com, n’était absolument plus perceptible. J'ai donc invité Francis à réécrire ses articles de fond en comble. Quelque peu offusqué par ce jugement, il veut prouver qu’il est à la hauteur de ses prétentions et remet à la rédaction de nouvelles – et multiples – versions de ses pages d’actualité. Il me harcèle au téléphone, sur mon portable, presque toujours à l'heure du déjeuner, pour me - se ? - rassurer sur son inspiration. Mais le temps presse… Le bouclage du magazine arrive à son terme et Francis Rozange a également accepté de réaliser le test de 3 pages du jeu Dungeon Keeper. Malgré cinq jours de test, il ne parvient pas à activer la haute résolution du jeu, ce qui le conduit à commettre de graves erreurs de jugement. Il teste le jeu en 320x240 et accuse les autres magazines (Joystick, Gen 4 et PC Gamer..) d’avoir truqué les photos publiées en 640x480. Un rapide coup de fil du rédacteur en chef à l’attachée de presse dissipe le malentendu et évite de justesse la faute professionnelle de Francis et la risée du magazine. Il suffisait simplement d’appuyer sur la bonne touche. Après avoir initialement attribué la note de 36 %, Francis Rosange reconnaît, finalement, en accord avec la rédaction de PC Jeux, que le jeu mérite en réalité 88 %. Il lui aura fallu, pour ce faire, pas moins de quatre versions successives du même test (avec les notes respectives de 36, 70, 81 puis 88 %). Notons au passage que le bouclage du magazine a été retardé en conséquence d’une semaine, que le très respectable magazine Joystick avait qualifié le jeu Dungeon Keeper de "meilleur jeu du siècle" et que la moyenne des notes attribuées par l'ensemble de la presse européenne est supérieure à 90%.

Des menaces explicites

A de multiples reprises, Francis ne manque pas de faire sentir aux attachées de presse qu’elles risquaient de l’apprécier encore moins qu’auparavant en lisant ses articles dans le prochain PC Jeux. Le ton est donné. Le 6 juin 1997, Francis Rozange récolte la tempête des éditeurs de jeux vidéo. La direction d’Edicorp, alertée sur les intentions de l’auteur, qu'elle juge préjudiciables, met un terme brutal à sa collaboration, rapatrie les articles en cours d’impression pour en corriger les expressions tendancieuses et, sous le coup de la colère, refuse de payer l’auteur. Je me suis résolument opposé à cette dernière décision et décidais de contacter Francis Rozange afin de lui apporter des éléments de défense. Avec l’appui de la directrice financière d’Edicorp, je suis parvenu à convaincre la Direction de revenir sur sa décision de ne pas rémunérer le travail de Francis Rozange : la rémunération de l’auteur intervint finalement un mois avant celle des autres pigistes du magazine. Entre temps, Francis Rozange décide d’utiliser la technique du communiqué de presse (qu'il a tant critiqué pourtant) pour récupérer son dû. Une grande partie des journalistes de la presse généraliste font paraître les déclarations de l’auteur comme une vérité absolue (en se basant uniquement sur le communiqué de presse que Francis Rozange leur avait transmis par fax), sans chercher à confronter les différents points de vue.

Seul le Virus Informatique prend cette précaution. Mais la concordance des bouclages avec celui de PC Jeux ne permet pas de nous rencontrer dans l’immédiat. J'étais alors en plein bouclage des magazines PC Jeux et CD-Rom Magazine dont j'étais alors rédacteur en chef. Le Virus publie finalement l’article dans la hâte, émettant des réserves en l'absence de mon droit de réponse. Sa rédaction ne me recontactera plus jamais.

Francis Rozange va même jusqu’à me transmettre des menaces qui dépassent le cadre légal de la loi. Le 21 juin 1997, il m'adresse ses ultimes menaces par messagerie électronique et tente de me faire chanter (conformément à l'article 226-1 du Code Pénal, relatif au secret des correspondances privées, et dans la mesure où je n'ai pas pris la peine de porter plainte pour chantage, intimidation et harcèlement moral, je ne peux publier ces propos privés. Une copie peut en revanche vous être transmise, le cas échéant, sur simple demande privée par mail). Au travers des forums de discussion publics sur Internet, Francis Rozange confirme pourtant bien ces propos. Je vous laisse juge des méthodes peu orthodoxes employées...

Les maux de la fin

Francis Rozange, qui critique vigoureusement la censure, semble pourtant la pratiquer sur son site. Au sujet des messages que les lecteurs déposent sur son livre d’or, il écrivait sur Internet, dans la liste de diffusion publique du Virus Informatique, le 3 septembre 1997,: « Je censure tous les messages désagréables […], chacun ses petits défauts ».

 


 

Droit de réponse paru dans le Virus Informatique n°18

(mars/avril/mai 2001)

 

Affaire Rozange-PC Jeux,

l'ex-rédacteur en chef répond

Le Virus 17 a relaté l'issue du procès qui a opposé un pigiste à la société éditrice de PCJeux, dont j'étais à l'époque rédacteur en chef. Sa collaboration écourtée, Francis Rozange se disait victime de la pression des éditeurs de logiciels. Je profite de l'occasion pour apporter enfin, en toute indépendance, un avis sur la question.

La pression de certains éditeurs de jeux vidéo est une triste réalité contre laquelle les rédactions luttent chaque jour dans le silence, le stress et l'anonymat. Certains individus isolés ont déjà tenté dans le passé de récupérer les mérites de ce combat pour leur propre publicité. Francis Rozange écrivait le 3 juillet 1997 sur Internet : « Je vais devenir un journaliste multimédia célèbre [...] » en évoquant son procès à l’encontre d’Edicorp. La direction de cette dernière, alertée sur « l’effet Rozange » auprès des éditeurs, a refusé un temps de le rémunérer de ses articles, considérés comme inappropriés à la mission informative du magazine. Je me suis résolument opposé à cette décision : en contactant l'auteur je lui ai volontairement apporté des éléments de défense. Sa rémunération intervint finalement un mois avant celle des autres pigistes du magazine.

Combattre le mal de l'intérieur

J'ai proposé ma démission suite à ces événements, sans pour autant me rallier à la cause de Francis. Ses méthodes d’intimidation auprès de moi m’ont permis de mieux comprendre la psychose des éditeurs. La direction d'Edicorp m'a demandé de rester parce qu'elle avait besoin de moi pour lancer son pôle Loisir, dont PC Jeux constituait le premier maillon. Je m'étais engagé sur une vaste mission et je me sentais finalement plus utile pour combattre le mal de l'intérieur. J'ai assuré, contre vents et marrées, mes objectifs d’audience et d'indépendance du magazine vis à vis du marché, malgré les pressions. Le lancement du pôle Loisir établi, au moyen de six nouveaux magazines, le succès de PC Jeux assuré, on m'a gentiment invité à quitter la société parce que je n'étais pas assez complaisant avec les éditeurs. Le président du Directoire, le 24 avril 1999, me déclarait ceci lors de notre dernière entrevue : " [...] Ca fait partie des tendances naturelles antagonistes, à priori, entre la pub qui a envie que le magazine passe du beurre sur le dos des éditeurs, et la rédaction [celle de PC Jeux] qui, et c'est aussi normal et légitime, a toujours eu tendance à vouloir dire exactement la vérité, à être ultra critique pour sa crédibilité. C'est deux tendances qui me paraissent tout à fait naturelles : il faut les concilier ! ".

Je n'ai jamais cédé aux pressions des éditeurs. Une seule fois un éditeur (français, et le plus gros de surcroît) a pesé de tout son poids pour empêcher la publication d'un test (noté 71%) dans PC Jeux. Comme je ne voulais pas en réviser la note, ma direction commerciale a profité du fait que j'étais parti à un salon professionnel aux Etats Unis pour faire disparaître l'article du magazine. J'étais furieux ! Car le véritable nerf de la guerre dans le milieu des jeux vidéo, ce sont les tests.

Ne jamais communiquer les notes

Les notes attribuées par les magazines influent directement sur le carnet de commandes des éditeurs auprès du réseau de distribution pour la mise en place des jeux. Les actualités de Francis Rozange auraient pu être carrément injurieuses, mais écrites par un autre auteur, les éditeurs ne se seraient jamais manifestés de la sorte… Dès le troisième numéro de PCJeux, j'avais pris le parti de ne jamais communiquer les notes des tests avant l'impression complète du magazine, ni même à ma direction publicitaire qui se serait empressée de les faire suivre…

A l'occasion du Milia 1998, je transmettais mon éditorial par mail pour le bouclage de PCJeux. J'y dénonçais la nomination pitoyable de Dungeon Keeper - en qualité de meilleur jeu de l’année - par le grand jury dont le président n’était autre que le créateur du jeu en personne ! La direction commerciale a intercepté l’article et l’a censuré. Je ne m'en suis aperçu qu'en revenant du salon de Cannes, le magazine était déjà parti chez l'imprimeur. Depuis mon départ de la société, ces mêmes responsables commerciaux occupent aujourd’hui des postes d’Editeur et interviennent en toute impunité sur le contenu éditorial des magazines du groupe… Heureusement, il subsiste des groupes de presse qui prônent – et assurent – la liberté d’expression de leurs journalistes. Ceux là ont compris que seuls les lecteurs avaient droit de vie ou de mort sur un magazine.

- Imré Antal - Récupération de Données 

 


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